vendredi 20 août 2010

Tout se perd !

Lors de ma visite semestrielle chez M. Kentucki, j'ai été une nouvelle fois déçu. Au lieu d'avoir, selon la coutume locale, un sunday d'une part et le coulis à mettre dessus d'autre part, j'ai découvert mon sunday prêt.

Fini le rituel joyeux de la préparation du sunday en se moquant de la complexité byzantine du service chez M. Kentucki. Voici donc encore une belle tradition qui s'achève dans l'indifférence générale d'une société de consommation kentuckienne pour laquelle l'insignifiant l'est totalement. Oui, sundaysistes de tous les pays, unissez-vous !

Note pour plus tard : la prochaine fois, amener son propre coulis. À titre d'avertissement.

dimanche 15 août 2010

Le côté obscur des GPS

Encore une vidéo... et pourtant j'essaye de me limiter. Vous la devez à des retrouvailles avec Culture Pub. Les fans trouverons à la suite l'enregistrement d'une autre célébrité (plus verte et plus p'tite).

Un enregistrement rare
(site de Youtube)

dimanche 1 août 2010

La barbe !

Voici venir mon premier anniversaire de barbe, née lors d'une merveilleuse semaine de flemme totale.

Ma poire, avant (lunettes enlevées).

Se faire pousser la barbe (plutôt que la flemme) est une expérience que je recommande volontiers. Déjà pour découvrir combien quelques poils peuvent faire causer le monde pendant des heures et créer de véritables guerres d'opinion. Et encore plus pour pouvoir bénéficier des soins d'un barbier au moins une fois dans sa vie : de l'application du blaireau à celle de la serviette chaude, que du bonheur !

Ma pomme, après (lunettes enlevées).


Note pour plus tard : ô Calvitie, je suis maintenant prêt à me battre !

mercredi 28 juillet 2010

Histoire de princesse

Attention, la vidéo qui suit est classée «Secret défense». Il est impératif qu'elle ne soit pas communiquée à toute personne de classe Princesse.

La vérite, toute la vérité, rien que la vérité
(site du Studio Joho)

lundi 26 juillet 2010

Menace au quotidien

L'humour est une bonne chose. Le cinéma aussi. De même que l'humour au cinéma (voir par exemple «Petits meurtres à l'anglaise»). Là où je reste plus réservé, c'est sur l'humour des affiches de cinéma. Surtout depuis l'ère des films en image de synthèse pour enfants qui aiment à assaisonner leurs affiches de calembours fumeux.

L'exemple pratique, qui me porte vaguement sur les nerfs en ce moment, sera le film «Comme chiens et chats» dont voici un échantillon représentatif des vannes :
  • L'été sera chiot !
  • Agent toutou risque
  • Çà découaf !
  • Les experts : Miamiaou.
J'vous jure bien que croiser cela tous les matins en allant au travail ou en en revenant, ça vous donne des envies d'assassinat des responsables éditoriaux (rien qu'en imaginant leurs réunions de travail pour trouver les vannes). D'ailleurs, vu le niveau, on imagine volontiers que ce sont des gars issus des rangs de la terrible maison Carambar...

Toutefois, ne jetons pas tout : il arrive que certaines blagues passent bien. En voici une que je peux tolérer... tout juste. P'têt surtout du fait du visuel.

Une des affiches
de «Comme Chiens et Chats» (site de Warner Bros)


Note pour plus tard : porter des œillères dans le métro.

dimanche 18 juillet 2010

Leçon de harpe n°3

Euterpe a de p'tites mains et cela ne lui permet pas de faire certains gestes techniques rares et précieux à la harpe... A contrario, elle peut très facilement se moquer de mon inaptitude crasse à certains gestes techniques plus communs et moins intéressants. D'où la leçon 3 et son édifiante quindécave (ou double octave pour ceusse qui n'aiment pas les mots nouveaux) !

Le grand écart


Note pour plus tard : penser à changer tous les tendons de la main gauche suite à cet enregistrement.

mardi 13 juillet 2010

Le moineau Halfrest

Ami ornithologue, voici un document pour toi. La photo rare d'un oiseau plus rare encore : la fierté des oiseleurs bretons, le susmentionné moineau Halfrest.

Il s'agit d'un de ces animaux mystérieux (comme le dahu) que les légendes locales décrivent à foison et qui pourtant existe ! L'Halfrest ne peut en effet se poser qu'à des endroits très spécifiques, l'exemple typique étant celui que présente la photo et qui fit la gloire de l'Halfrest en musicologie anglosaxonne. Etonnant, non ?

Moineau Halfrest solitaire


Note pour plus tard : continuer à chercher la chauve-souris Wholerest.

Loisirs bretons

En Bretagne, pour passer le temps, je pêche des coquillages. Cette fois-ci, j'ai opté, une fois n'est pas coutume, pour la chasse. Et force m'est de constater que je me défends plutôt bien.

Gibier de potence !


Note pour plus tard : l'air marin ne fait pas que du bien. Comme le soleil breton d'ailleurs...

dimanche 4 juillet 2010

Leçon de harpe n°2

Suite à une outrageante forme d'humiliation à la pétanque face à Euterpe (certains esprits mal tournés parleraient ici de «défaite»), je me suis décidé à mettre les points sur les i en éditant ma propre méthode de harpe, histoire de la battre à plat de couture sur son propre terrain. Na !

Et quitte à faire une méthode, autant viser très haut (d'où générique de l'enfer). Il s'agit de la seule méthode qui montre exactement ce qu'il ne faut pas faire... ou presque... ou presque pas ! Notez que tout l'intérêt de la méthode réside dans ce point : on apprendra ici beaucoup si on arrive à distinguer le «pas bien» du «pas mal».

Une vidéo faite avec les mains... et les pieds (site de Youtube)


Note pour plus tard : penser à changer le clavier suite au tournage de cette vidéo.

mercredi 30 juin 2010

Charybde et Scylla, dignes parisiennes

Globalement, Paris est invivable pour un breton. Je ne comprends d'ailleurs pas comment notre comptoir colonial de la Gare Montparnasse fait pour résister aux turpitudes quotidiennnes de cette ville.

Prenez cet été, par exemple. Et même plus précisément ce début de semaine. Je me couche lundi soir alors qu'il fait chaud mais que cela paraît supportable. A force de tourner et retourner dans mon lit, je dois bien admettre qu'il fait trop chaud. Mais bon, tête de mule que je suis, je me dis que je peux y arriver. Le lendemain, je me réveille avec une heure de sommeil manquante.

Comprenant qu'on ne m'y prendra plus à jouer les résistants à la chaleur, je tente le soir même une technique différente. J'ouvre la fenêtre. Ceci m'a permis d'avoir :
  • une température sensiblement plus sympathique que la veille ;
  • une légère brise fort agréable ;
  • vers minuit les discussions du bar voisin ;
  • vers 2h du mat', les conversations de poivrots pas fatigués ;
  • à partir de 6h du mat', la circulation bien irrégulière comme il faut dans la rue.
... ce qui m'a conduit à perdre... une heure de sommeil.

Et, ce soir, c'est reparti pour un tour de ce grand jeu du «de toute façon, tu ne dormiras pas bien». P'tit veinard que j'suis de vivre à la Capitale !

Note pour plus tard : trouver un frigo de format 90x200 pour y faire mes nuits estivales.

dimanche 27 juin 2010

Quoi de pire ?

Les cours de musique posent une jolie problématique : l'audition de fin d'année. Je m'autorise ce qui suit dans la mesure où je participe moi aussi annuellement à ce massacre à la tronçonneuse instrumentale. Sans cela, j'aurai bien entendu tenu un tout autre discours à base de «courage» ou «d'efforts des interprètes venus présenter les résultats de moults mois de dur labeur».

Dans le cas présent, il s'agissait d'une audition de chant. Une élève d'Euterpe avec qui j'avais déjà joué venait pour accompagner une chanteuse. Euterpe était présente, vigilante comme à son habitude aux moindres détails instrumentaux.

En temps normal, je ne peux prétendre à une grande empathie avec le chant lyrique. J'ai autant de mal à y trouver de la beauté qu'à y déceler les immanquables casseroles et faussets, signe probable que je passe à côté de l'idée musicale.

Pourtant, cette audition m'a fait découvrir que je possédais cette capacité innée et maudite de ressentir la musique. Une chanteuse anonyme se lança dans une pièce avec une voix fameuse entre toutes, surtout du fait de son incroyable fausseté. Je me limiterai ici charitablement à ne décrire que ma propre réaction physiologique : plissement des yeux, resserrement des mâchoires, crispation générale de l'organisme, envie de fuite, détresse à la pensée de ne pas voir venir la fin du morceau. J'en arrivai à vouloir entrer dans le mur auquel j'étais adossé, plaqué que j'étais par cette voix.

Je n'avais jamais envisagé pouvoir ressentir pareille pagaille interne sans un minimum de décorum bien établi dans mon imaginaire : la cabine d'un avion se retrouvant balloté dans un nuage d'orage monstrueux. Me voici servi en ce qui concerne l'économie de moyens imaginatifs; une voix suffit.

Pouvait-on faire pire exemple de campagne contre le port d'oreilles ? J'en doutais au moment de l'intermède. Hélas, l'Univers se fendit d'une démonstration flamboyante de ma sottise. Quoi de pire qu'une chanteuse ? « Mais, voyons, la réponse est évidente» me semblait hurler l'Univers : deux chanteuses ! Et pas deux chanteuses ordinaires, non. Des jumelles ! Ceci augmenta les décibels assassins mais permit aussi de donner naissance à d'insidieux et subtils effets d'écho.

Je m'étonne encore de l'absence d'épilepsie, de suicide ou de cohue dans l'auditoire silencieux et immobile. Sans doute faut-il y voir toute la profondeur de la formule «Les grandes douleurs sont muettes.»


Note pour plus tard : ne plus ignorer qu'un intermède lors d'une audition reste un excellent moyen pour protéger son intégrité auditive par la fuite.

vendredi 25 juin 2010

La solution à 1%

Lecteur, me r'voilà ! Et rien de telle que l'explication du silence pour mettre fin au silence !

Mais qu'ai-je donc fait pour ne pas écrire ici ces derniers mois ? Rien de plus simple, j'ai continué à avancer sur deux sujets que j'aurai souhaité palpitants : avancer sur le site associatif et développer une insensibilité croissante aux râteaux électroniques.

Le premier sujet n'intéressant sans doute personne, voici quelques éléments statistiques sur le second sujet. En 6 mois de présence sur un site de rencontre, j'ai :
  • écrit un peu moins de 200 messages dont les trois quarts ont du se baser sur deux ou trois modèles à remplir selon l'interlocutrice (surtout une fois passé le premier mois sur le site) ;
  • reçu une dizaine de réponses dont deux pour demander une photo (la réception de ladite photo achevant la conversation), trois pour dire «merci, c'est gentil mais je peux pas te voir, j'ai piscine» et quatre autres auxquelles j'ai répondu... et j'attends toujours la suite de la conversation. Les deux derniers restent cependant de jolis messages, ce qui donne au final une moyenne d'un message plaisant tous les trois mois.
Le ratio de réussite monte donc à un trépidant 1% de retours et à un sévère 0% de rencontres. D'aucuns appelleront ce résultat un échec critique. Reste à voir quelles en seront les conséquences, terribles à coup sûr... Sainte Catherine, priez pour nous.


Note pour plus tard : changer de projet principal et passer à «tenter de conquérir le monde» !

dimanche 14 février 2010

Saint Machin

Il est un jour dans l'année où tout un chacun s'inquiète avec brio votre état de célibataire. Saint Valentruc, maudit sois-tu !

Il arrive cependant que l'on puisse dévier le tir. Ce fut le cas ce jour !

Marché couvert du quartier, devant l'étal d'un des bouchers. Avec deux autres collègues, Jean-Pierre Le Boucher sert des clients. La file d'attente avance soudain, c'est le tour du P'tit Noteur.

LPN - Bonjour, je voudrai une pièce à fondue s'il vous plait.
JPLB - Pour combien ?
LPN - Une personne.
JPLB, allant chercher une pièce - Une personne ? Mais c'est triste. Avec la Saint Valentin !
LPN, un peu déstabilisé par ce rappel inattendu - Oh, pas vraiment. C'est pas comme si j'avais cherché Mam'zelle. C'est elle qui doit me trouver, non mais... Mais, ne me dites pas que vous avez cherché, vous ? Ah, oui, vous pouvez affiner la pièce.
JPLB, saisissant son couteau - Oh si. Et je l'ai trouvé. Même que je lui ai offert un beau bouquet qui m'a coûté cher.
LPN - Vous avez trahi la cause ! Comment voulez-vous que je me débrouille si vous faites tous ça ? Enfin, remarquez bien, moi, je m'offre des fleurs toutes les semaines.
JPLB - Ah bon ?
LPN se flattant l'épaule, tout sourire - P'têt parce que je m'aime bien.
JPLB, abasourdi, tente en pure perte de retenir son rire si particulier.
(Fin)

...tant et si bien que j'ai mis un peu plus de temps que prévu à récupérer ma viande.

Note pour plus tard : inventer un autre événement le 14 février. La fête de l'humour noir... p'têt.