samedi 19 décembre 2009

Simili-microcosmos

Quelques Legos et un peu de technique et d'imagination : voici de quoi vous occuper pendant des années. Preuve en est cette photo remarquable. Si vous êtes curieux, ne manquez pas son explication...

«The Inconvenient Flaw of the Y-Wing»
d'Avanaut (site de Flickr)

jeudi 17 décembre 2009

Surprise matinale

Ouvrir ses rideaux reste parfois un moment bien marquant dans la journée. Tout comme faire ses premiers pas dehors...

Premières neiges de l'année 2009

dimanche 13 décembre 2009

Monkey Island

Une recherche un peu plus poussée (trois liens plus loin que le message précédent) m'a fait découvrir un pianiste qui dépasse sans doute le «VGP» (il semble un peu plus précis) sur un morceau connu : le thème de Monkey Island.

Faisons court : la parole est à l'instrumentiste !

Interprétation qui rendra son auteur, Protagora87,
peut-être célèbre (site de Youtube)

mercredi 9 décembre 2009

Un pianiste entre deux mondes

Voici un p'tit phénomène de société qui réjouira les amateurs de console — tout du moins ceux qui y ont joué il y a quelques années — Martin Leung dit «Video Game Pianist».

Je ne peux que recommander de visiter son site où figurent quelques titres très connus et téléchargeables au format MP3 (avec quelques couacs légers). Vous entendrez par exemple un Super Mario World (version SNES) avec, à un moment, le p'tit bruit accompagnant le gain d'un «1up»... détail qualifiable «d'ultime» s'il en est.

Un classique pour la route (site de Youtube)

mercredi 25 novembre 2009

Le flocon à retardement

Victoire ! À retardement, mais victoire ! Oui, j'ai enfin réussi à faire que mon très cher LaTeX (mais aussi PSTtricks) me fasse un joli dessin... trois ans après avoir commencé à tatonner sur le sujet et avoir alors bisqué pendant quelques jours. Et mon erreur venait de ma compréhension de LaTeX... un comble pour quelqu'un qui donne un cours sur le sujet ! Vivement que je ne sois donc plus un amateur. ^_^

Voici donc une jolie courbe appartenant à la famille des fractales, ces courbes dentelées si curieuses. Et peut-être une des plus connues s'il en est : le flocon de von Koch.

Le résultat, sous mes p'tits yeux émerveillés.

Et, pour les amateurs, voici le code qui va avec. Pour les amateurs encore plus passionnés, il existe le paquet pst-fractal qui fait aussi le travail (découverte faite il y a quelques jours au détour d'une lecture... découverte qui m'a d'ailleurs encouragé à accélérer ma recherche ré-entamée il y a deux semaines).

Note pour plus tard : poursuivre la lecture du TeXbook !

lundi 23 novembre 2009

La Souris, saison 2

Elle revient. Oui, «Elle» revient... et Verdandi est pô contente !

Époque désespérée, mesures désespérées.


Note pour plus tard : ne plus approcher de cet engin de mort à déclenchement aléatoire.

dimanche 22 novembre 2009

Première composition

Ce qui suit est le télescopage de deux mondes que j'ai cotoyé ces deux dernières semaines, à savoir les cours de harpe que je reçois et le cours de LaTeX que je donne.

Vot' serviteur a fait tout ce qu'il a pu pour répondre à la demande d'Euterpe : «écrivez-moi un morceau... et puisque vous aimez bien le fa, faites une ode à fa !». La copie manuscrite a été rendue lundi dernier... mais la version informatique propre, la voici en avant-première pour vous, p'tits veinards !

Mon tout premier morceau de musique.
Merci par avance pour votre pitié.

Je remercie Donald E. Knuth, les développeurs de MusiXTeX ainsi que mes parents... Que d'émotion...

Note pour plus tard : faire le devoir de cette semaine en composant une variation de ce premier thème...

Faut point confondre !

V'là ce qui arrive quand on tape avec des moufles : Mais poussons plus loin notre observation de ces blog'notes si proches, si loin : Entre une moitié qui sont inactifs depuis bien longtemps et une autre moitié qui ont des sujets de discussions aussi passionnants que les miens, je dois avouer que je représente une bonne moyenne !

Note pour plus tard : bien penser à écrire partout «p'tit» et non «petit». Cela ajoutera à ma différentiation face au reste du monde.

dimanche 15 novembre 2009

Le doux son des vieilles consoles

La découverte de l'existence de Nolife dans l'ensemble des chaînes qui étaient gratuitement à ma disposition a modifié quelques unes de mes habitudes télévisuelles. De temps à autre, lors des rares moments où je suis devant le p'tit écran, je teste cette chaîne... d'où le message de ce jour !

Voici une découverte faite là-bas. Mais soyez averti : c'est un mélange bien curieux (tant visuellement que musicalement) que celui qui suit. Soyez les bienvenus dans une ambiance console !

«Yosawya san» de Omodaka (site de Youtube)

dimanche 25 octobre 2009

Hypnose parisienne

Aujourd'hui, l'invraisemblable m'est tombé dessus : on m'a commandé un café en pleine rue. Pour tout dire, j'entendis une voix dans mon dos qui me formulait posément la demande.

Je n'ai même pas réussi à dire non à cette p'tite dame sans âge (qui se disait infirme) sur son banc et qui me désignait avec une pièce le premier restaurant fast-food venu. J'ai fait cinq minutes de queue, j'ai commandé le café et lui ai ramené avec, à la clé, l'imparable réplique «vous êtes bien gentil».

Mais le plus bizarre ici reste sans doute que j'ai trouvé cette histoire bizarre sur l'instant. Paris a failli me faire douter qu'être serviable est normal !

Et encore, p'tits veinards, la suite de mes courses du dimanche me fait faire un autre constat salvateur. En faisant ces courses aux halles locales, j'ai appris que mon fleuriste est belge et qu'il bosse là depuis 12 ans, que sa jeune et jolie assistante a un grand-père brestois et que mon boucher a 37 ans. Nomdidiou, Paris a aussi failli me faire oublier que Paris est peuplée de gens !

Paris : sorte de gris sombre étalé sous des nuances de gris clair.
À consommer avec modération. Dépressifs, s'abstenir.


Note pour plus tard : vivre à Paris, oui. Devenir un parisien tout gris, non.

vendredi 16 octobre 2009

Ceci n'est pas une absence de cadeau

Pour une fois, je vous demanderai un effort d'imagination assez délicat. Vous allez devoir prendre l'image A et tenter de la garnir avec l'illustration de l'image B. Ceci pour obtenir une vision assez proche du cadeau culinaire que Verdandi m'a fait. Et vous permettre alors de faire l'éloge de ce cadeau.

Ce procédé recourant à votre imagination est le résultat de la rapidité de l'appétit paternel. J'espère que vous pardonnerez ces méthodes peu communes. Remarquez bien : si votre imagination est excellente, je vous garantis de vous régaler car ces muffins sont délicieux. Sinon, allez voir là-bas. De l'inspiration danoise vous y attend.

Image A, dite «assiette prise en photo trop tardivement»

Image B dite «document historique
prouvant l'existence des muffins verdandiens.
»


Notes pour plus tard : utiliser plus souvent cette technique débile.

mardi 13 octobre 2009

La ponctuation illustrée

L'évolution, c'est ce qui fait que l'ornythor... [non] l'ornitorynx... [non plus] l'ornithorynque* existe. Et il suffit de voir la bête pour se dire que l'évolution sait se moquer bigrement bien des scientifiques qui l'étudient. Grande blagueuse que cette fille-là !

Faute d'ingénieurie par trop évidente
(photo tirée d'une page de la Wikipédia)

Je pensais vaillamment que seul l'ornitruc avait été victime d'une blague pareille. Que non-non ! Et en voici la preuve ! Avant toute chose, lecteur de type masculin, sache que les lignes qui suivent sont tirées d'une expérience dans une jungle hostile — pour ne pas dire franchement pas feng shui du tout — un grand magasin parisien. Pour vous dire, je dois uniquement ma survie à la présence parentale.

Ainsi, dans un rayon de vêtements dont nous garderons l'anonymat, un homme tentait de conseiller les clients et vendre ses produits. Après quelques recherches de notre côté, nous venons le voir avec une question : «Vous avez du 41-42 sur ce modèle ?» Serviable comme pas deux, il nous répond alors : «Je vérifie... non-hon.»

La déception se lisant sur nos visages, notre interlocuteur enchaîne : «Cependant, dans notre collection, la taille est confortable donc plus grande que dans les autres. Hon. Vous pouvez essayer un 40 pour vérifier. Hon.»

Pour témoigner en faveur de notre homme, son conseil s'avéra judicieux. Ceci étant dit, nous découvrîmes que le «hon» réapparaissait souvent. Plus exactement, il ponctuait de façon sonore la fin de toutes ses phrases. Systématiquement. Indubitablement. Irrémédiablement. Croix de bois, croix de fer.

Voici donc que Dame Nature nous présentait donc une nouvelle évolution de l'homme : «Homo Sapiens Ponctuabilis». Seulement, quel peut être l'avantage de cette mutation ? Voilà bien la terrible question qui travaille mon esprit à ces heures indues. Hon. La ponctuation sonore est-elle un avantage immense dans le cadre de la survie de l'individu ou de la reproduction de l'espèce ? Weeek. Devrais-je moi aussi ponctuer mes phrases pour garantir une transmission de mes gênes à la génération suivante ? Weeek. Bah, ce doit être encore une lubie d'un inconnu. Hon. N'y pensons plus. Hon.


Note pour plus tard : remercier cet homme si un jour je rencontre la P'titenoteuse grâce à sa méthode... Hon-hon-hon.

* : et c'est l'Homme qui lui a donné son nom débile. Vraiment, pauvre bestiole que l'hornitocard !

vendredi 9 octobre 2009

De la ponctualité envers les trains

La citation qui suit n'est en aucun cas liée à ma façon de prendre le train. Juré, craché !

« La seule façon sûre de prendre un train, c'est de manquer le précédent.»

Pierre Daninos, Vacances à tout prix.


mercredi 30 septembre 2009

Le pianiste à l'Opéra

Pour la première fois, par le biais d'un ticket gracieusement offert, je suis allé à l'Opéra. Pour voir une pièce «qui marqua la musique» : Wozzeck...


Je passe la main à un critique de l'Opéra lui-même (comme j'aurai pu citer ce second critique) :

[Berg] composa l’un des ouvrages les plus radicaux du XXe siècle, l’un des plus bouleversants aussi. Berg le dira lui-même : il n’a pas cherché à être révolutionnaire, il a simplement cherché à exprimer par les sons le contenu spirituel du drame immortel de Büchner. Construit avec une rigueur géométrique, enchaînant fugues, inventions, variations et sonates, l’opéra transcende pourtant sa virtuosité formelle et fait monter un saisissant cri de révolte et de désespoir, attendant de nous la plus profonde compassion.

Seulement, voilà, pauvre chose un peu inculte que je suis, je n'ai pas été bouleversifié par cette pièce un peu glauque et sans queue ni tête (il aurait fallu au minimum que je connaisse bien la musique «heurtée» — j'ai pas beaucoup mieux en réserve pour décrire — de Berg).

Notons ici une exception. J'ai en effet éprouvé de la compassion pour un des interprêtes. Au premier plan de la scène, bien à droite, un homme était assis de profil, dos à l'action, devant un piano qu'il regardait fixement. De temps à autre, pendant les deux heures de l'opéra, il allumait ou éteignait une veilleuse (avec un clic bien sonore). Certes, il eut sa minute de gloire à un moment en étant poussé de sa chaise — belle cascade — ou en jouant trente secondes... Mais X années d'étude de piano pour en arriver là, je dois reconnaître que j'avais mal pour lui.


Note pour plus tard : Retourner à l'opéra. Eventuellement avec des tomates si la pièce est moderne.

mardi 29 septembre 2009

L'emmenthal selon Aristote

Suite à une rapide lecture de la biographie de M'sieur Aristote, grand amateur de logique, voici que je suis retombé de fil en aiguille sur le paradoxe du fromage à trous (comme l'emmenthal), paradoxe si délicieux qu'il se doit d'être cité ici :

Plus il y a de fromage, plus il y a de trous ;
Or, plus il y a de trous, moins il y a de fromage ;
Donc plus il y a de fromage, moins il y a de fromage !


Querelle philosophique sur le fromage à trous
Sur l'image, Platon dit qu'il y en a plus, Aristote qu'il y en a moins
(détail de «l'école d'Athènes» de Raphaël)


Note pour plus tard : ne jamais discuter philosophie ! Cela empêche de manger tranquillement son fromage.

lundi 28 septembre 2009

Fichu caractère


Si un jour on vous dit : « Il va vous accompagner un bon moment. Il aura un fichu caractère : indépendant, obstiné, râleur, flemmard, trop gourmand. Il va parfois détruire des objets qui vous sont chers, manger régulièrement votre chocolat bien planqué et il vous logera peut-être même ses canines dans votre main. » Si un jour donc on vous le dit, sachez que vous devriez sérieusement réfléchir à ne pas refuser : vous pourriez sinon manquer de connaître celui que vous appeleriez fièrement, comme je le fais, «Mon Chien».

dimanche 20 septembre 2009

A propos de rien...

« One of the lessons of history is that nothing is often a good thing to do and always a clever thing to say.»

Will Durant.


... ce que l'on pourrait traduire par : «une des leçons de l'histoire est que rien est souvent une bonne chose à faire et toujours une chose intelligente à dire».

samedi 19 septembre 2009

AAAA !

Le monde des sigles et acronymes est mathématiquement p'tit. Le calcul vous permettra d'arriver à cette conclusion rapidement :
- sigles d'un caractère : 36 (de A à Z, 26 possibilités et de 0 à 9, 10 autres) ;
- sigles de 2 caractère : 36x36 = 1 296
- sigles de 3 caractères : 36^3 = 46 656
- sigles de 4 caractères : 36^4 = 1 679 616

En parallèle, on peut garder à l'esprit que le français dispose de moins de 100 000 mots pour faire à face à toutes les situations (à quelques domaines techniques près : la chimie en particulier). L'anglais, lui, en compterait 200 000.

Aussi, vous comprendrez aisément mon étonnement lorsque je découvre que des tas de gens arrivent à commettre le crime suivant : utiliser le même acronyme pour désigner deux choses différentes. Dans une société, on vous dira par exemple :«pour cela, vous devrez passer par la DA». Direction des Achats ? Demande d'Autorisation ? Département des Autistes ? Déclaration d'Abus ? Directrice Artistique ?

Aussi, face à cette dégénérescence de la précision de la notre langue, moi aussi je veux adhérer à la AAAA ! Ceci dit, pas n'importe laquelle puisqu'il est recensé au moment où j'écris ce message 31 homonymes... moi, ce sera pour la «American Association Against Acronyms». Ou, si vous préférez la version franchouillarde, la SSSS (une dizaine d'homonymes connus, liste ici ou ), la «Société pour la Suppression Systématique des Sigles» !


Note pour plus tard : Ajouter la mention «fondateur de la SSSS (se prononce 4S)» dans le CV.

samedi 12 septembre 2009

C'est parti pour un Tours

Pour la première fois de ma vie, j'ai visité Tours. Une conclusion s'impose après un peu de marche et un arrêt magistral : cette ville est notoirement civilisée !


Café Scarlett
70 rue Colbert
37000 Tours

A regarder en imaginant l'odeur d'un magasin de thé...


Note pour plus tard : penser à éviter les jeux de mots débiles dans les titres. Surtout ceux qui ont déjà été fait des millions de fois.

dimanche 6 septembre 2009

Des hasards de l'alphabet

M'sieur Didier Nordon est le modèle révéré du p'titnoteur que je suis. Il tient en effet l'infernal «Bloc-Note» du magazine scientifique (et pas qu'un peu) «Pour la science». Si, par hasard, vous tombez sur ce magazine, lisez au minimum le bloc-note susmentionné ainsi que la rubrique de logique de Jean-Paul Delahaye, toujours très bien fichus.

Mais, laissons là cette digression ! Car voici que c'est un hasard alphabétique qui m'a fait croiser d'autres fruits de M'sieur Nordon hier, non point une habitude de lecture de magazine. Cherchant un ouvrage de Mam'zelle Nothomb dans une librairie parisienne, voici que je tombe sur son voisin de rayonnage direct : oui, M'sieur Nordon. Pour ne pas faire de malheureux, je décidai donc d'héberger une nouvelle de Mam'zelle et le minuscule exemplaire unique du seul essai alors présent de M'sieur : «Le supplice du Plan».

Et quel essai curieux, pour ne pas dire pour ma pomme un OLNI, Objet Lisible Non Identifiable ! L'incroyable vécu et réflexion tortueuse de l'auteur qui se révèle être, bien malgré lui, un sempiternel égaré, un incroyable laissé pour compte du sens de l'orientation, un Nordon qui ne sait où le Nord et tout le reste avec ! Et c'est une lecture d'autant plus bizarre que je me targue d'avoir le sens de l'orientation... mais comment fait-il ? Ou plutôt comment ne fait-il pas ?

« Ne pas avoir le sens de l’orientation est chose étrange. Si étrange, qu’on ne me croit pas quand je dis que c’est mon cas. Non qu’on me prenne pour un menteur. Mais, pour me croire, il faudrait d’abord comprendre. Or mon manque n’a aucune évidence, rien n’en témoigne, aucun organe n’apparaît atrophié. On ne peut pas faire d’expérience simple permettant de ressentir mon trouble (...)»

Didier Nordon, Le supplice du plan.


Tiens, pour la peine, c'est Verdandi, autre naufragée de l'orientation (en moins terrifiant), qui va avoir de la lecture.

Note pour plus tard : les grandes tares feraient-elles les grands bloc-noteurs et autres blog'noteurs ?

jeudi 3 septembre 2009

Un peu de couleur

Suite à une question de ma colocataire pour savoir ce que voulait dire «andrinople», je répare ici un oubli pour les amateurs de curiosités et de sites sortant un peu de l'ordinaire avec pourpre.com, histoire que vous vous attardiez sur le monde des couleurs mais aussi de ces mots qui les décrivent.

Un nuancier à l'ancienne (site de Photo libre)

Et si vous êtes toujours partant, ne négligez pas de passer par ce second site (figurant dans la liste des liens du premier) : colorstrology. Il serait en effet bien dommage que vous manquiez la couleur de votre jour de naissance (bon évidemment, la finale en «-strologie» n'est pas un gage de rigueur) !

mardi 4 août 2009

Une révolution de bois !

Enfin il existe ! Un ingénieux Canadien, Matthias Wandel, a en effet créé la seule arme utile dans l'histoire de l'humanité : le pistolet Jenga !

Test de l'arme absolue ou presque (site de Youtube)

Tant que vous y êtes, on doit à cette personne des «marble machine» ou machines à bille. Je vous recommande la visite, ici ou . Et, puisque vous avez été sages et avez lu cette note jusqu'ici, voici enfin un début de calculatrice en bois !

samedi 1 août 2009

Découverte au Parc Floral

Suite à une hasardeuse recherche de concerts jouant du Ravel, je suis tombé sur le site du festival Classique au Vert. Et, ce jour, tout ceci m'a conduit au Parc Floral, qui mérite à lui tout seul une visite.

Là, au coeur du parc, sous un vaste delta de toile tendue, une scène classique était aménagée. Le programme a été un régal, joué avec brio par Mme Alice Ader : «Pas sur la neige» et «Feux d'artifices» de Debussy, «Ondine» et «Hommage à Borodine» de Ravel, des extraits de «Ephémères» de Hersant (compositeur contemporain présent au concert) et, pour conclure, les «Tableaux d'une exposition» de Moussorgsky. Un pur plaisir que de les entendre jouer dans ce jardin, avec le bruit du vent dans les arbres ou les chants des oiseaux. D'autant plus que la pianiste multiplia les bis : Satie, Moussorgsky, Scarlatti...

Photo récente de Mme Ader (site d'Alice Ader)

Il était en particulier très plaisant de voir cette dame jouer avec une incroyable vitalité. Malgré la longueur, la complexité des morceaux et la force nécessaire pour jouer certains passages, elle irradiait sans cesse une énergie débordante. La p'tite conférence bien sympathique qui suivit confirma ce point : Mme Ader mérite d'être écoutée !


Note pour plus tard : on peut devenir fan en une seule écoute...

Ligne 56

Pour la première fois de ma vie, j'ai pris le bus 56 !

Cette note inaugure une série de «notes ordinaires» qui signaleront toutes avancées majeures pour ma pomme.

mardi 14 juillet 2009

La clé du problème

Voilà trois jours que ça dure, à raison d'une heure et demie par jour.

J'ai trituré la serrure et la clé avec des éléments aussi variés que des trombones tordus, des aiguilles, des épingles de sûreté, un tournevis pour électronique (ainsi que deux barettes à cheveux prêtées mais restituées dans un état ruineux). J'ai même réussi à me flinguer un pouce temporairement.

Au final, ce jour de 14 juillet à 15h, j'ai utilisé un grand classique éprouvé de l'Humanité pour résoudre la plupart des questions qu'elle rencontre : la Force. Et ça a marché de façon classique : le problème direct est résolu. Entendez par là que la clé n'est plus dans la serrure et que la serrure fonctionne. Par contre, il reste une partie de la clé dans la porte (peut-être à l'origine de tout un tas de bonnes blagues à l'avenir...) et la clé est bien entendue fichue !

Mais, bon, à ma décharge, je ne disposais pas de deux ans pour trouver une solution à ce problème ! ^_^

Note pour plus tard : si un jour je m'ennuie, je ferais des études de serrurerie.

samedi 11 juillet 2009

Le problème de la clé

Nous craignons tous nombre de choses. Dans ma liste personnelle, il y a une belle place pour ma porte d'entrée. Un modèle du genre : une porte blindée dotée d'une personnalité fort peu avenante et d'un claquement aussi définitif que la date de remise de la déclaration fiscale.

En écrivant «définitif», je pense ici à une merveilleuse fonctionnalité de cette porte : ne pouvoir être ouverte de l'extérieure qu'avec une clé. Le samedi 23 décembre 2006 vers 18h, alors que je me revenais de mes dernières courses de Noël et que Verdandi profitait de vacances en famille en Bretagne, je découvris toute l'étendue de la bêtise de cette mécanique en me retrouvant côté extérieur de la porte et en devinant que ma clé se trouvait quelque part côté intérieur. Causer fête de Noël avec un serrurier inconnu, en voilà un souvenir...

Depuis lors, je vis dans la crainte fort rationnelle d'oublier mes clés. Du coup, j'ai multiplié les parades de façon tout à fait irrationnelle. Un porte-clé de taille démesuré, des TOCs dont celui de la fermeture systématique de la porte à clé que ce soit en entrant ou en sortant, afin de me prouver que j'ai ma clé sur moi.

Mais le Mal veille et l'Ingénieurie l'assiste. Ce jour, je reçois un peu de monde. L'un des invités, dont je vais préserver l'anonymat en ces lieux, ferme la porte sur laquelle j'avais laissé les clés côté intérieur, les clés tombent. Heureusement, lui aussi se trouve à l'intérieur, comme l'ensemble des convives et ma pomme. Là où tout change, c'est lorsqu'il prend une des clés du trousseau à terre, pas la bonne, et la met dans la serrure. Elle ne veut pas en sortir... comme le disent les américains, «voilà» !

Clé maléfique dans une serrure encore plus maléfique.

En effet, cette clé est également dotée d'une personnalité... si, si ! Cette clé dispose d'une p'tite partie mobile. Du coup, cette partie mobile empêche la clé de sortir. Et c'est le drame. Notons qu'il doit s'agir là d'une idée du gars qui a inventé ma porte d'entrée et qui a décidé de développer des clés pour l'immeuble où je travaille.

Des heures et des heures de plaisir du crochetage de porte en perspective...

Note pour plus tard : ne jamais souhaiter avoir de nouveaux casse-têtes à résoudre. Toujours souhaiter pouvoir les choisir.

jeudi 9 juillet 2009

«Dune» de Franck Herbert

De ce que j'ai lu, il a fallu une vingtaine d'années à M. Herbert pour écrire Dune et les 5 tomes qui suivent. Pour ma part, il m'a fallu 4 mois et demi pour convenir que j'apprécie beaucoup Dune et son univers mais que je me serais volontiers passé de lire les suites (à quelques passages près, tout de même).

Mais pourquoi donc, me direz-vous ? Tout simplement parce que le cycle de Dune est un cycle où, passé le premier tome très riche et fichtrement bien pensé, il ne se passe presque rien, hormis beaucoup de temps. Soyons plus précis avec un exemple :
A - Achetez mes carottes, achetez-les, 10 kopecs la botte !
B - Je vais vous prendre de ces carottes... mais à 7 kopecs la botte.
A - Non, je ne peux accepter. Je vous en propose 9.
B - 8 ? Elles ne sont pas de première fraîcheur !
A - Bon, monsieur est connaisseur. Va pour 8 et demi !
B - Vendu !

À la façon «suites de Dune», la conversation est bonne pour tenir en un bon millier de page avec plusieurs digressions fleuves parmi lesquelles on peut citer :
  • Des «je pense qu'il pense que je pense qu'il va me les vendre à 8,453 kopecs» agrémentés des pensées similaires de A et des différents développements logiques possibles tous aimablement détaillés par l'auteur ;
  • Un cours de macroéconomie de l'industrie carrotifère révélant — chose particulièrement remarquable pour le récit — l'impact de l'indice du cours de la carotte sur l'état d'esprit à 14h d'un quart des habitants de Dune-Les-Entourloupes ;
  • Un essai sur la vie, les moeurs politiques et pratiques religieuses de nos amies carottes ;
  • Des «j'ai eu la vision que le prix de la carotte sera de 8,4533466. Mais sachant cela, vais-je modifier ou pas cette vision du prix de la carotte ?» (suspense garanti 100% insoutenable).

Accessoirement, il y a une chance sur deux pour que vous ne sachiez si les carottes seront vendues ainsi qu'une chance sur deux pour que C débarque en tuant A dont on n'avait finalement que faire (en plus on vous le tuera en deux paragraphes tellement ce personnage n'avait pas d'intérêt). Quant à B, il est mort de faim alors qu'il venait de trouver la 7e décimale du prix.

Maintenant, venez pas dire que vous n'êtes pas prévenus si vous lisez les suites de Dune. Non mais !

samedi 13 juin 2009

Les mains de Rachmaninov

Une découverte aléatoire suite à la recherche de vidéos sur le Quatuor : le duo Igudesman & Joo. Dans l'extrait qui suit, on apprend que Rachmaninov avait de grandes mains... contrairement à notre pianiste. Que faire alors ? Même si vous ne comprenez pas l'anglais, vous comprendrez la solution.

Les deux comparses face à un morceau de bravoure (site de Youtube)

samedi 6 juin 2009

Mes débuts en origami modulaire

En autres activités qui ne vont pas contribuer à sauver le monde, voici cette fois-ci de l'origami modulaire. Autrement dit l'art de transformer le papier de la façon qui suit en celui de la photo suivante sans utiliser une once de colle («Tadaaaaa !»)

Le matériel, mains non comprises

La première tentative (visible mais instable...)

Ce tétraèdre est construit avec la méthode du modèle de Hull, évoquée il y a peu icitte. Fallait bien que j'explore un peu plus cette piste, non ? ^_^


Note pour plus tard : faire une catégorie «Notes modulaires» pour vous faire partager mes déboires de plieur.

Le paradoxe du «Lorem Ipsum»

Parmi les p'tits détails que l'on peut croiser lorsque l'on s'amuse avec la typographie trône le Lorem Ipsum.

Du Lorem Ipsum comme s'il en pleuvait (site du même nom)

L'histoire du Lorem Ipsum vaut le détour des amateurs de curiosités, à tel point qu'un site lui a été dédié. D'un point de vue pratique, le Lorem Ipsum sert de bouche-trou, de «faux-texte», selon l'expression consacrée. Car, pour présenter un texte et le rendre lisible, mieux vaut travailler avec un autre texte qui, lui, n'a pas de sens !

Sauf que la lisibilité tient aussi au texte (mise en valeur de phrases, articulations du texte, par exemple). Que faire alors ? À cette question, les typographes, gens sérieux et soucieux du détail, réfléchissent encore et toujours, ainsi que cet article le mentionne : faut-il du vrai texte, du faux-texte, du vrai faux-texte (en attendant qu'une nouvelle génération découvre par inadvertance le faux vrai faux-texte qui révolutionnera le métier) ?


Note pour plus tard : à quand de vrais logiciens-typographes pour résoudre les mystères de la logique typographique ?

mercredi 3 juin 2009

Ombrelle japonaise

« Photographiez les objets aimés mais jamais utilisés, puis débarrassez-vous-en.»

Dominique Loreau, L'art de la simplicité.


Voici donc en application/test de ce principe mon désormais souvenir d'un parapluie qui m'aida lors de mon escapade au Japon (au climat alors furieusement pluvieux) et qui résista même un bon moment aux pluies battantes des parigots (des déluges comme on en voit jamais en Bretagne, terre du saint crachin).

Le parapluie qui venait de loin


Une bizarrerie de ma part a fait qu'il m'a fallu bien deux semaines après la prise de cette photo pour enfin jeter ce parapluie (ce jour)...


Note pour plus tard : ne pas suivre le principe du bouquin indiquant de ne prendre des desserts qu'«occasionnellement». Non mais !

lundi 1 juin 2009

Fini !

Après deux années et demi de tentatives fort peu fructueuses, j'ai enfin réussi à finir une tâche dont je ne pensais jamais voir le bout : finir ce casse-tête.

L'isocaèdre qui a failli finir en tas de pièces détâchées.


C'est en tombant sur un équivalent de la figure suivante que j'ai compris que j'allais peut-être y arriver. Si, si : l'objet est très similaire «dans l'idée» et donne de quoi réfléchir. Deux jours plus tard et quelques essais ratés en prime, je découvrai en prime qu'il fallait que je prenne l'image miroir de cette photo pour pouvoir y arriver (car, astuce ultime, mon casse-tête est chiral ! Il y avait une chance sur deux que je tombe dans le panneau... et ça n'a pas loupé.)

5 tétraèdres entrelacés ou «modèle de Thomas Hull» (sur son site)


Note pour plus tard : essayer de ne pas trop résister à l'appel de l'origami.

Message à caractère informatif

A force d'en parler ici, , là-bas ou encore icitte, fallait bien que je fasse de la publicité à ma fameuse prof de harpe dans le cadre de son duo de harpistes : l'Atlantic Harp Duo !

Euterpe avec sa meilleure amie
Photo tirée du site de l'Atlantic Harp Duo


[Par avance, ne me remerciez pas pour cette belle photo : après les photos d'une dent et de fourmis, je me devais de relever fortement le niveau de l'esthétique de ce site.]

samedi 23 mai 2009

La guerre des failles

Mai est un mois qui me vaut des visites. Celles de dizaines de p'tites fourmis qui, consciencieusement, développent leurs autoroutes de l'information alimentaire.

Mécréantes en pleine course de relais
sur fonds de zone de conflit.

Dans le cadre de ce pélerinage annuel, la cuisine de l'appartement semble constituer une étape de choix. Mais que faire alors contre les instincts de cette meute affamée lorsqu'on aime pas écraser les plus p'tits que soi ou qu'on se refuse à les empoisonner massivement (quel vilain défaut que le mien) ?

Disons que l'opération s'avère tortueuse. Dans la grande tradition française, on invente la ligne Maginot pour fourmis : on rebouche les trous et fissures par où passent les troupes ennemies et on replace à l'extérieur les fourmis qui ont tenté le parachutage en territoire cible. Sauf qu'ici, c'est le paradis de la faille : une de rebouchée, dix qui deviennent source de nouvelles pistes à fourmi. Du coup, cela fait grosso modo trois semaines que dure cette lutte sans merci à coup d'un enduit spécifique et d'un papier pour récupérer la soldatesque errante (et l'expédier dehors).

Seule chose gênante, je ne sais pas jusqu'à quel point une fourmi et ses consoeurs peuvent être obstinées. De fait, il faut que je m'accroche fort à mon tête-de-mulisme breton pour résister à ces acharnées !

Note pour plus tard : avoir des convictions reste la plus sûre méthode de perdre beaucoup de temps.

vendredi 22 mai 2009

Du sens profond du mot cueillette

Lectrices, lecteurs, voici une phrase que je ne vous souhaite pas :

« Pour celles-là, on parle d'une cueillette tellement c'est facile.»

Docteur H.

Dix minutes plus tard (parmi les plus intenses que la vie moderne peut vous proposer), j'avais une dent de sagesse en moins et beaucoup de recul par rapport au constat préliminaire si fleuri de la dentiste. Le recul se basait essentiellement sur moultes sensations de pied-de-biche haineux s'exerçant sur ma mâchoire (avec quelques tirades de la dentiste du type «Vous avez gagné, je vais devoir vous passer au penthotal.») et quelques bruitages digne de la mastication d'une pelleté de graviers.

Et quand je pense que je venais pour un détartrage. Et, pire, quand je pense qu'il reste les deux d'en bas à... arracher. Saleté d'évolution des espèces !

Le trophée, assimilable à une dent de vache selon la dentiste


Note pour plus tard : éviter de dire oui si on me propose une réincarnation en arbre fruitier.

samedi 16 mai 2009

Etonne tes amis avec de l'étymologie

Se pencher sur le quotidien est la garantie de faire des découvertes curieuses. Vous êtes-vous déjà penché sur ce mot si banal que vous ne penseriez jamais à le décortiquer : «aujourd'hui» ? Historiquement, le mot «hui» signifiait «en ce jour» et, du coup, «aujourd'hui» voulait dire «au jour de ce jour», joli pléonasme n'est-il pas ? D'ailleurs, si le sujet vous intéresse, voici une liste de pléonasmes courants.

Mais revenons à notre vraie découverte curieuse faite hui (notez la réutilisation habile que vous pourrez faire ensuite pour épater vos amis !).

J'ai eu en effet la bizarre idée d'utiliser une expression latine lors d'une conversation («Delenda est Carthago»). Je savais que cela voulait dire «Carthage doit être détruite» mais guère plus. Du coup, j'ai cherché à en savoir plus et je suis tombé sur une page étonnante de l'Université de Liège : quelques citations étudiées par un latiniste... qui finit par corriger sérieusement quelques clichés que nous avons tous sur l'antiquité. Oui, vous l'aurez compris : au quotidien, on nous ment, on nous spolie !


Note pour plus tard : retrouver un dico avec des pages saumon au milieu.

mardi 28 avril 2009

Un lys

Dans le cadre de notre exposition photo sur le monde en miniature, voici aujourd'hui un lys vu de près. Et c'est diablement tordu à ce niveau-là !


lundi 27 avril 2009

La note du p'tit noteur

J'aime le son du fa (surtout le soir), même que je le distingue du fa dièse ou du mi. Et cela ne s'explique pas.

Reconnaissance officielle par la prof de harpe
(extrait d'une carte postale des Editions Harmonia Mundi)


Note pour plus tard : il ne reste plus qu'à tolérer les 6 autres notes.

samedi 18 avril 2009

Beau à pleurer

Le croirez-vous ? Depuis l'arrivée du printemps, je ne peux m'empêcher quotidiennement de pleurer, malgré moi.

J'ignorais disposer d'un tel sens spontané de l'esthétique. Tous ces arbres qui verdissent, ces plantes qui reprennent des couleurs, moi, ça me met les larmes aux yeux comme un japonais devant un cerisier en fleur. Parfois même, sans que je les vois, au bureau ou chez moi : le souvenir de cette beauté en formation doit émouvoir mon inconscient profond.


Détail plaisant, je ne suis pas le seul à être ému. Combien autour de moi pleurent, se mouchent... et prétendent modestement qu'il ne s'agit que de conséquences infâmes de salo[Bip] de put[Bippp] de conn[Bippppppp !] de micromachins végétaux nommés poétiquement pollens.

Tenez, savoir que tant de gens partagent mon émotion printanière commence à me demanger l'oeil droit, me piquer mon oeil gauche, m'irriter les oreilles, me gratter le palais, me chatouiller la narine gauche, m'escagacer la narine droite, me torturer les sinus, me saboter la gorge, me délabrer le larynx... Rrrrrrrrrrrraah !

Fleur de saison de ficus savant


Note pour plus tard : si ça continue deux semaines de plus, je loue une tronçonneuse.

dimanche 5 avril 2009

La ronde infinie des obstinés

En place de Grève, ce samedi, je suis tombé sur un étrange attroupement. Parmi la foule de touristes et de parisiens pressés, il y avait un ensemble de personnes qui ne faisait pas un mouvement normal. Un mouvement qu'on ne pouvait comprendre qu'avec un peu de recul : ils faisaient un très grand cercle en marchant.

Des gens qui tournent en rond... mais pourquoi ? La raison, je la trouvai vite. Quelques pancartes, quelques banderoles indiquaient que l'université n'allait pas bien : «Le savoir coûte cher, essayez l'ignorance» clamait l'une des pancartes.

Je connais quelques universitaires, ai suivi quelques échanges sur ce sujet dont on parle finalement fort peu. Aussi, je n'ai pas lutté bien longtemps, j'ai rejoint le cercle pour faire preuve d'un peu de solidarité (je n'avais pas eu la possibilité de manifester lors des grandes journées de grêve de janvier et mars). J'ai donc marché, marché, marché... et ai découvert l'étrange processus qui a lieu à chaque heure du jour et de la nuit depuis quelques temps : il est rappelé à haute voix depuis combien de temps tourne cette ronde infinie des obstinés fort silencieuse par ailleurs.

Ils étaient arrivés 300 heures à ma sortie du cercle... 300 heures d'un curieux relais pacifique entre universitaires actifs ou retraités, passants et étudiants, qu'ils soient 10 ou 200. Je vous invite à l'occasion à y faire un tour (en espérant que ce message ne soit pas d'actualité dans quelques mois de cela, tout de même ! ). Pour ma part, cela m'a permis de causer littérature et maths avec des universitaires spécialistes de ces sujets, ce qui n'est vraiment pas chose désagréable !

Photo (site officiel de la ronde ?)

Pour la p'tite histoire, ce soir, j'en ai parlé à Verdandi qui sait combien je manifeste peu. Elle n'a rien trouvé de mieux à dire qu'un «Ah ouais. Mais pourquoi alors t'es pas venu pour le CPE ?» Oui, qu'il est dur de rentrer dans le cercle des manifestants... ^_^

Note pour plus tard : un bon manifestant est un manifestant bien chaussé.

samedi 4 avril 2009

Le moucheron sauvé des eaux

En faisant la vaiselle du p'tit déjeuner ce matin, un moucheron a failli se noyer. Ce n'est pas le premier qui me fait le coup. Ou les moucherons sont naturellement suicidaires ou ils sont d'une maladresse crasse qui me fait admirer la capacité de leur espèce à avoir quand même réussi à survivre jusqu'ici.

Arrêtant de manipuler des masses extraordinaires, un cerveau des milliers de fois plus volumineux que celui de l'insecte a considéré son cas. J'ai tenté de le sauver, ma bonne dame. Je l'ai récupéré de la surface humide où il commençait à se noyer et l'ai posé sur une serviette. Que voulez-vous : c'est là la malédiction des héros ordinaires.

«Et le moucheron ?» me direz-vous. Voici donc quelques photos du patient enfin sec, à l'echelle de son monde.




Note pour plus tard : au moins, si jamais on me réincarne en moucheron, j'ai maintenant des chances qu'on me sauve.

mardi 31 mars 2009

Le temps s'est arrêté un jour de RTT

Oui, cette journée mérite son joli alexandrin avec rime intérieure à l'hémistiche [Non, je n'ai pas fini de digérer mon Littré]. Et pour cause : ce mardi après-midi a été parisiennement idéal.

Un film pour commencer (Slumdog millionaire), un charmant rendez-vous dans un salon de thé, une discussion avec un maraîcher voyageur et une balade dans un Paris qu'oublient trop ceux qui, hélas, doivent prendre quotidiennement le métro : le Paris des ruelles pavées, des cafés à terrasse, des jardins publics ensoleillés. Un Paris qui donne envie de s'arrêter à chaque coin de rue pour admirer la vue et arrêter la marche du temps.

Je vais arrêter là l'envolée lyrique [si, si, à mon niveau, c'est une envolée lyrique] pour vous donner l'adresse du salon de thé si vous aimez trouver des lieux insolites :

La Fourmi Ailée
8 rue du Fouarre
75005 Paris
(métro St Michel)



Note pour plus tard : ne jamais laisser passer l'occasion de poser de telles journées de RTT. Jamais. Penser aussi à relire les notes pour plus tard. Exemple.

lundi 30 mars 2009

L'axiome de la politesse

P'tit, je léchais les plats pour faire éloge à la qualité du repas : langue de boeuf paternelle, crêpe banane-sucre maternelle, spaghettis bolognaises grand-maternels. En parallèle, lors de la préparation d'une crème pâtissière, on pouvait toujours compter sur moi pour finir de nettoyer à la langue le saladier, le fouet et les cuillères. Un délice.

Quelques années plus tard, je n'ai pas complètement perdu cette lointaine habitude quand je manque de pain... pour le plus grand malheur apparent de ma seule coloc. Un boudin aux pommes que j'ai fini selon ce mode traditionnel il y a deux semaines me valut en effet les foudres de Verdandi. Et, hier encore, la réprobation était dans l'air en face d'un second boudin aux pommes. Résumons le propos (sans déformation, la question est grave) : lécher un plat est une attitude :
  • malpolie ;
  • assimilable au fait de se curer le nez ou de péter (du fait d'une évocation peu ou prou glauque de notre organisme et de ses voies naturelles).
Je n'étais pas convaincu de l'argumentaire. Je le trouvai colococentré, ou plus exactement issu de son éducation. En y réfléchissant un peu plus, je dirai maintenent que c'est un axiome de ma coloc autrement dit un élément de raisonnement admis et indémontrable. Le fait de citer un axiome fait en général ni chaud ni froid, chacun pouvant l'accepter ou pas.

Voici quelques arguments en vrac montrant que l'attitude que l'on peut avoir envers le fait de «lécher un plat» n'est qu'un choix tout personnel :
  • tirer la langue ou «rouler un patin» sont des activités linguistiques que ne réprouve pas la morale commune, pourquoi alors lécher un plat le serait ?
  • lécher un plat nous rapproche de l'animal, fichue bestiole incapable d'utiliser des couverts ou des baguettes. Au nom de notre degré d'évolution, il convient de démontrer quotidiennement que nous ne sommes pas des bêtes. (Accessoirement, les zoologistes ont montré que certains animaux utilisent bien des outils pour manger comme le fourmilier ou son cousin le tamandua) ;
  • l'Islam recommande de se lécher les doigts et de lécher les plats (voir par exemple le paragraphe 750) ;
  • les systèmes de politesse autres en général nous semblent en général infondés ou curieux. Le système japonais, entre autres, est magnifique de complexités byzantines ou d'interdits aux doux noms de komibashi (le fait de mettre les baguettes dans sa bouche), hotokebashi (planter ses baguettes dans le riz) et autres listés par un blogueur de là-bas.
Au final, j'ai décidé de ne lécher les plats que lorsque je suis en compagnie d'adeptes de cet art noble, laissant les autres dans l'ignorance de cette joie enfantine et malicieuse. Ne vous étonnez donc pas si je vous pose la question.


Note pour plus tard : ajouter «lécheur de plat» dans ma définition !

dimanche 29 mars 2009

Tong

Un p'tit court-métrage fort sympathique (parmi d'autres), recommandé par des ludistes avertis ainsi que quelques spécialistes de l'histoire ancienne.

Animation d'élèves de l'ESMA (site de Dailymotion)

Vaste est la Wikipédia

Dans un message reçu ce jour, je lis au détour d'une phrase ceci : « xD »

Me v'là bien. Quel sens mystique et profond peut avoir ce tracé que j'associerais volontiers à une émoticône... souriante ou hurlante ? Un essai sur Google... et voilà que le premier résultat, c'est la Wikipédia... avec un article sur le sujet ! Le glyphe ci-dessus symbolisait la mort de mon correspondant suite à une crise de rire. Damned !

Mais, voyons, comment faisait-on avant Internet pour comprendre de telles choses ? Ah oui... on n'utilisait pas d'émoticônes avant Internet.


Note pour plus tard : à quand un Larousse ou un P'tit Robert avec ce genre de définitions utiles dedans ?

jeudi 26 mars 2009

Les informaticiens...

Quand on tapote pour son blog'note et qu'on cherche de l'iconographie [mazette, j'ai mangé un Littré ce matin], on tombe parfois sur des sites qui regorgent de p'tites choses capables de capter votre attention, même si on ne comprend pas parfois le texte qui va avec. En voici un exemple pour vos heures perdues : Friki Orgulloso.

Parmi tous ces posts allant dans tous les sens, un m'a bien plu. J'espère qu'il plaira aux guicks présents [Oui, j'ai décidé de franciser geek] :

Dessin tiré de la série «Foxtrot» de Bill Amend

Chose perturbante, je n'arrivai pas à savoir qui était l'auteur de ceci sur le site de «Friki». En cherchant le texte de la bulle, j'ai tout de même réussi à trouver l'auteur, comme vous le prouve la légende de l'image. Mais, détail plus remarquable, cette recherche me fit découvrir que cette blague avait amené des informaticiens à poursuivre la blague : démonstration ici ou . Amis programmeurs, à vous de jouer !


Note pour plus tard : toujours chercher les sources (ou les sources... OK, je sors.) \end{ptitenote}

Re-te-teuuh

D'anciens textes administratifs me poussent à solder mes RTT avant la fin du mois de mars. Me voici donc devant 4 jours de RTT pas réellement prévus et rien que pour moi. Enfin du temps ! Du temps pour faire tout et n'importe quoi... et ce blog'note. Oui, ce blog'note qui devenait une ode au retard... comme d'hab' mais en pire.

Oui, vous ne rêvez pas : je récupère dès à présent le retard accumulé depuis le 8 décembre dernier, jour sonnant le glas du temps libre égocentré. Je vais enfin finir les quelques p'tites notes qui me traînent entre les pattes depuis trois mois.

lundi 23 mars 2009

Vive les tripes !

Je dédie ce message à vous, les obscurs et pourtant extraordinaires producteurs de tripes.

Photo du site de Léon Fargues

Vous qui changez quatre estomacs du boeuf en une merveille gustative. Vous à qui je dois de multiples repas fameux depuis ma plus tendre enfance grâce à une judicieuse éducation de la charcuterie. Vous qui me permettez d'avoir un sujet de discussion sur les goûts et les couleurs (et dans le cas précis des tripes, sur les odeurs). Vous qui me permettez de ne pas être un anonyme perdu parmi des milliards d'autres !

Oui, merci ! Je reste votre client dévoué.

Note pour plus tard : faire à l'occasion un message aux producteurs de langues de boeuf et à ceux de boudin.

samedi 21 mars 2009

Une future célébrité

Un certain John, proche parent, commence à faire parler de lui avec ses collègues dans une activité surtout connue des étudiants-diants-diants : le pen-spinning ou jonglerie de stylo.

Afin de l'aider à sortir encore plus rapidement de l'anonymat, je me propose de lui faire une tribune de ce blog'note (à l'audience si large) en vous soumettant un lien qu'il m'a fait suivre :





Note pour plus tard : lui suggérer de faire passer le terme «stylo artistique» en lieu et place de «jonglerie de stylo»

lundi 16 mars 2009

La méthode Coche - 2

Aujourd'hui en arrivant en cours de harpe, j'ai indiqué à Euterpe (pour rappel des épisodes précédents, ma trop jolie prof de harpe celtique) : « avec votre méthode, jamais la harpe ne m'a pris autant de temps le week-end ! J'y ai passé deux bonnes heures au moins : cela me dévore mon emploi du temps.»

Et elle de me répondre du tac au tac : « vous comprenez mieux mon quotidien maintenant ! » Pan dans mes dents, donc. Et elle enchaîna aussitôt sans la plus p'tite once de pitié : « Montrez-moi votre travail. »


Note pour plus tard : les musiciens ne devraient pas être autorisés à parler. Ils sont encore plus retors dans l'art du langage que dans celui de la musique.

lundi 2 mars 2009

La méthode Coche - 1

Euterpe, ma prof de harpe, demoiselle fort charmante qui passait à mes yeux pour l'incarnation de la Bonté, a usé à mon encontre d'un horrible tour pendable pour me faire travailler. Même que cela devrait être interdit par des conventions internationales.

Un soir de cours de harpe, Euterpe constata l'ampleur du peu de travail que j'avais pu fournir (je sauvai à peine les apparences). Elle me demanda alors si j'avais sur moi de quoi noter. Pendant que je lui fournissais un carnet et un crayon, elle m'annnonça, sans doute en jubilant intérieurement : « vous allez voir, c'est une méthode qui marche aussi sur les très jeunes élèves». Ainsi commençait mon humiliation. La suite, ce fut ceci :


Car voici la méthode : des cases à cocher à chaque fois que j'ai joué un morceau, une étude ou quelques bouts de partition demandant des mains probablement dotées d'une dizaine de doigts chacune !

Ainsi suis-je récompensé de mon manque d'effort en musique... je retrouve ici une forme de supplice humiliant que je croyais disparu à jamais : le carnet de correspondance. Et encore, il est heureux que je sois majeur pour ne pas avoir à le faire signer par mes parents ! ^_^


Note pour plus tard : Arrrrrgh !

Vous êtes cernés !

Il y a deux semaines de cela, en me lavant le visage, j'ai eu la surprise de découvrir derrière mes lunettes des yeux cernés. Damned.

N'allez pas croire que je travaille trop, que je me surmène. Non. Ne supposez pas non plus que je me couche à des heures indues à force de lire/voir/jouer/glandouiller. Non plus. Vous faites fausse route, comme moi.

Je peux en effet tous nous détromper sur mon cas car j'ai eu une révélation : je fais du «mimétisme comportemental» (et ce terme existe !). Je recopie l'apparence du reste du monde, les parisiens en l'occurrence. Cette révélation m'est venue en regardant les portraits apparaissant sur la page principale de France Inter, rien de moins. Et cela se passe de commentaires...

Extrait de la page d'accueil du site de France Inter


Note pour plus tard : arrêter le mimétisme le jour où je commence à regarder TF1 quotidiennement...

mardi 24 février 2009

Une confirmation venue de loin

Dans l'affaire «P'tit Noteur contre le téléphone portable», j'appelle à la barre un nouveau témoin :

« TELEPHONE, n.
An invention of the devil which abrogates some of the advantages of making a disagreeable person keep his distance.»

Ambrose Bierce, The Devil's Dictionary (1911).

«Invention du diable qui annule quelques uns des avantages à maintenir une personne désagréable à distance.»

En passant, il est à noter que l'ensemble du livre d'Ambrose Bierce est libre de droit (en anglais) !

vendredi 13 février 2009

La fin du monde

En ce jour de vendredi 13, un curieux sujet de conversation est arrivé au travail. Selon des sources bien informées — des astronomes/astrologues mayas décédés il y a plusieurs siècles (au pire, quatre dizaines) — tout va sauter le 21 décembre 2012.


Certes, ils ne l'ont pas dit comme cela. Cependant, entre «grand changement» et «renouveau», l'être humain moyen actuel, celui qui touche déjà le fonds avec la Crise, le Climat et la Fin des Haricots, retient surtout le côté «faut vite virer ce qu'il y avait auparavant», à savoir nous autres, pauvres terriens du moment.

Face à la parole de ces experts de l'expertise, je suis sceptique, caractère pourri de breton oblige. Jugeons en effet des professionnels de la prévision par la qualité de leurs prévisions. Force est de constater que ces astrologues n'ont pas bien choisi leur date. Avec un peu de recul, si j'avais été Maya, j'aurai placé la fin du monde le jour où les Mayas ont reçu leur premier cours d'espagnol : «moi y en a conquistadore, toi y en a mort». 80 ans plus tard, la civilisation Maya n'était plus.

Suite à une enquête poussée sur cette question de fin du monde façon maya, citons ici pour conclure un argument énorme apporté par un numérologue anonyme «A», suivi de sa contradiction magistrale par un antinumérologue averti,«B» :

- A : « 20 decembre 2012 :
20 12 20 12
20(1+2) 20(1+2)
23 23 »

- B :« Et?
23 23
5 5
10
etc...
»


Note pour plus tard : mettre à jour plus régulièrement mon compteur de fins du monde ratées (41 actuellement de mon vivant).

lundi 9 février 2009

Flander's Company

Que serait le monde sans le Mal ? Un coin sans doute invivable : un espèce de jardin avec Adam et Eve regardant sans fin le pommier, ou bien une perpétuelle publicité pour un soin capillaire avec tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Inutile d'aller plus loin, vous voyez le tableau. C'est atroce.

(Mal)Heureusement, pour sauver la situation, des groupes veillent à ce que le monde soit un bazar continuel mettant en péril toute l'humanité, son intelligence, sa bonté, son exemplarité naturelle [J'ai du me faire violence pour écrire cette phrase]. J'ai ici nommé la Flander's Company que vous pourrez trouver (pour les vidéos) ou bien encore .


Mention spéciale du jury à l'intention de Monsieur Kurtzmann.


Note pour plus tard : bad is good !

vendredi 6 février 2009

Noob

Vu le nombre de série qui se créent à l'heure actuelle, il doit en exister presque une sur chaque sujet dorénavant. Preuve en est, Noob. Une série très sympathique et riche d'idées sur les jeux de rôles en ligne, les fameux MMORPG [Que ma mère se rassure, je n'ai pas la tremblante du clavier] ou JDREL2M pour ceusse qui voudraient la version francisante. À découvrir sans modération !

Image du générique de la série Noob
.

Note pour plus tard : d'ailleurs, quand est-ce que je mets à chasser le PK, à faire du taunt à gogo et à caster sans répit ? (Si tu n'as pas compris, un service de traduction t'attend ici)