vendredi 29 août 2008

Balade irlandaise - fin

J'allais oublier ! Il me faut dire des p'tits remerciements au groupe de choc qui a fait ce périple en Irlande en ma compagnie : Janus, Hébé, Vestri, Circé et le Grand Inquisiteur.


Rendez-vous pour une prochaine expédition !



Note pour plus tard : subventionner tout projet de tunnel sous la mer d'Irlande pour pouvoir y aller en train (et donc souvent).

jeudi 28 août 2008

Balade irlandaise - 5

Puisque l'objectif est atteint, concluons ce tour d'Irlande en vous indiquant quelques points vous permettant de distinguer ce pays de pays anglosaxons bien plus vulgaires quoique tout aussi iliens (copiant là l'exercice de Karambolage entre la France et l'Allemagne).

Tout d'abord, l'irlandais aime le Scrabble, ceci jusqu'à proposer des jeux sur tous les murs de bourgades touristiques.


De même, l'irlandais est daltonien et on peut l'observer à longueur de paysages citadins.


L'irlandais prône un catholicisme d'un genre particulier. Oubliez Adam, St Michel et autres St Divy : la lithurgie locale est depuis longtemps passée à Elvis, St Bob, Ste Marylin et tous leurs prophètes. Les curieux pourront facilement reconnaître les lieux de culte.


Les libraires irlandais souffrent d'un syndrôme d'inversion intérieur/extérieur. On constatera que le temps pluvieux de l'Irlande, conséquence affreuse de l'évolution du climat (*), conduit à la seule survie des libraires dont les échoppes donnent sur des galeries couvertes. Ah, fichu dérèglement climatique qui met le libraire irlandais à la rue — libraire qui, heureusement, croit qu'il est bien au chaud à l'intérieur.


Pour finir, notez que l'irlandais a une admiration sans faille pour les légos, gamme moyen-âge.


(*) Un mouton breton est solidaire des irlandais.

mardi 26 août 2008

Balade irlandaise - 4

Gagnons à présent le Connemara le temps d'une journée. Afin de vous éviter, lecteurs bretons, des images guère innovantes, retenez juste le concept de cette région : des lacs comme à St Renan et des dunes comme celles de Ste Marguerite (pour ceusse qui ne sont pas bretons, faites en sorte de remédier à cette terrible tâche dans votre connaissance du monde, tout de même ! ). Une ou deux différences tout de même : des p'tites montagnes. Ainsi qu'au milieu de toute cette Bretagne importée une demeure merveilleuse : l'abbaye de Kylemore.



Ce manoir, entre montagne et lac, est si beau que je ne vous en montrerai que deux choses : un détail des chenêts (éléments décoratifs fort appréciés de l'un de mes compagnons pour des raisons patronymiques) ainsi qu'un détail d'une table dressée avec toute l'argenterie.




L'abbaye compte aussi des jardins avec des cascades artificielles, un grand jardin à l'anglaise (qui sentait très bon du fait du brouillard). Plus étonnant encore, un peu plus loin dans les jardins de ce microcosme, une véritable p'tite église attend le passant.


Il s'agit de la plus belle chapelle qu'il m'ait été donné de voir : calme, à échelle humaine, finement décorée, chaleureuse, lumineuse (pas de vitraux : juste du verre laissant passer la lumière extérieure d'un beau vert émeraude du fait de la végétation).




Après ces visites féériques est survenu l'événement tout à fait inattendu lors du retour vers la ville de Galway. En effet, j'ai enfin réussi à surprendre en plein Connemara des miens cousins ! Quelques uns perdus, seuls, puis quelques groupes de quatre ou cinq individus. Certains même cavalaient sur la route. Les moutons irlandais existent : je les ai rencontré.



lundi 25 août 2008

Balade irlandaise - 3

Mon pélerinage en terre sainte (enfin, plus trop à mon goût depuis hier) se poursuit. La partie que nous abordons maintenant est la péninsule de Dingle ainsi que, plus au Nord, les vastes étendues du comté de Clare.

La péninsule de Dingle se démarque par un dauphin, de plutôt bons fruits de mer (au Murphy's Pub) et par de nombreux sites archéologiques dont le plus remarquable reste le suivant :


Ce site démontre amplement que l'Irlande a eu dès 500 avant JC deux bons milliers d'année d'avance sur les autres nations européennes ! Une telle révélation, couplée à la récente découverte de la sauvagerie gastronomique actuelle des irlandais, m'a incité à gagner un pub du côté d'Ennistymon et à tester une bière pour oublier cet imbroglio. Sur la photo, je tente de chiper de la Guinness d'un des autres voyageurs, ce dernier affirmant d'ailleurs que, par endroit, la Guinness a un goût de chocolat, chose que mon propre palais avait bien du mal à imaginer en testant ce liquide plus ou moins solide et amer.


La mauvaise surprise revint à découvrir moins d'une heure plus tard la source de toutes les Guinness... rien de moins qu'une rivière aussi sombre et mousseuse que la bière ! Je jurai mais un peu tard qu'on ne m'y prendrait plus à tester des trucs locaux.


Sur le coup, j'ai voulu en finir avec l'Irlande, l'Univers et le reste. On m'avait parlé de belles falaises dans les parages : les falaises de Moher (ça ne s'invente pas). Toutefois, foi de mouton, 200m de dénivelé donnent bien trop à réfléchir pour oser mettre ne serait-ce qu'une patte dans le vide. J'ai donc poursuivi mon chemin... à bonne distance du bord, non sans avoir maudit M. Guinness.


Un peu plus tard, je me suis donc retrouvé dans le Burren, une vaste zone du territoire irlandais aussi folle que les habitants et la bière locale. Jugez-donc de l'étrangeté de cette pierre couvrant de très nombreux hectares de terrain !


samedi 23 août 2008

Balade irlandaise - 2

Cette journée a été l'occasion de quelques découvertes. Tout d'abord l'Irlande est verte... mais plus encore que vous ne le pensez. En effet, même les pierres présentent des teintes émeraude !


Par ailleurs — fait atroce que je ne peux taire plus longtemps — les irlandais mangent les moutons ! En voici un exemple terrifiant : un irish stew. Je comprends maintenant la curieuse absence de mes cousins : ils doivent fuir l'irlandais comme la peste. Ceci explique peut-être aussi la gentillesse des îliens pour notre groupe...


Averti des dangers humains qui rodent, je suis passé en mode furtif afin de ne pas finir mes jours en ragoût. Remarquez : la jungle irlandaise offre bien des cachettes à un mouton de ma taille.

vendredi 22 août 2008

Balade irlandaise - 1

Un p'tit noteur sur le sol irlandais,
Au moins une fois c'est arrivé !


Tout ce qui fait l'Irlande
Oui, certaines raisons génétiques m'ont poussé à faire un pélerinage d'une semaine dans ce pays peuplé de cousins miens : l'Irlande.

Force est tout de même de constater que depuis deux jours les moutons brillent surtout par leur absence : de la ville de Shannon (dirigée par Gus Lohan et son fils Brian, grands maîtres du Hurling) au Kerry, pas la moindre trace. Un exemple de cette situation catastrophique à Muckross House :


En même temps, reconnaissons que les lieux inspirent une certaine solennité dont les moutons ne sont pas coutumiers... contrairement aux corbeaux qui rejouaient des scènes complétes de «Les Oiseaux» de Hitchcock.

lundi 18 août 2008

Youpita

Durant une visite bordelaise, le fils d'Hermès, quatre ans, m'a soudain affirmé au détour d'une conversation : «Youpita !». Intrigué, je demande au p'tit de m'expliquer ce mot que je ne connais pas afin de faire avancer ma culture de la future langue française. Et lui de me dire : «c'est compliqué, ça veut dire que les crevettes sont pourries».

Le lendemain, alors que je retourne à la gare de Bordeaux avec le père et le fils, voici que le p'tit parle de mots compliqués, affirmant que j'en dis et qu'il en dit. Du coup, j'interviens, malicieusement, me souvenant de la veille et pensant piéger le p'tit et son imagination débordante :
« - Comme youpita ?
- Oui.
- Et qu'est ce que ça veut dire ?
- Les crevettes sont pourries. »


Note pour plus tard : y'a pas d'âge pour remettre les gens à leur place. ^_^

vendredi 15 août 2008

Do it yourself

Je daigne rarement rendre visite à des fast-foods, preuve s'il en est de mon bon goût. Lorsque j'y vais, cela suppose d'abord qu'on m'y a invité. Aujourd'hui, c'était chez le vieux vendeur de poules fries du Kentucki à la tête si connue.


Traditionnellement, dans tous les fast-foods, je choisis en dessert le sunday. Les variantes ne manquent pas : fraise, citron, pépites de chocolats, caramel... on arrive à tout mettre sur ces glaces.

Le noble vieillard kentuckien m'a toutefois gratifié d'une variante toute délicate aux multiples variantes déjà connues : la «fais-toi-même-ton-sunday». Un sunday nature d'un côté, un sachet de coulis de l'autre. Le besogneux consommateur n'a plus qu'à faire soi-même le mélange que tous les autres fast-foods font par défaut.

Du coup, une terrible vision m'est venue : à quand dans un fast-food le «fais-toi-même-tes-frites-de-la-découpe-à-la-cuisson» ?


Note pour plus tard : éviter de penser à l'avenir gastronomique du monde. Ca fatigue par avance.

mercredi 13 août 2008

Note aux utilisateurs de portabeul

J'ai récemment trouvé dans un p'tit livre le commentaire suivant sur certains utilisateurs de portabeuls, écrit en 1991. Je vous laisse juge (car, évidemment, je suis d'accord avec ce propos).

« Difficile de les condamner : s'ils ne savent pas échapper à cette compulsion pour jouir de leurs instants de solitude, s'ils n'arrivent pas à s'intéresser à ce qu'ils font à ce moment-là, s'ils sont incapables de savourer l'éloignement après le rapprochement, s'ils veulent afficher leur vacuité et même la brandir comme un étendard, eh bien, tout cela est du ressort d'un psy.»

Umberto Eco, Comment voyager avec un saumon.


dimanche 10 août 2008

Blog'note top confidentiel

Avant qu'ils ne pourrissent sur cette page, voici les résultats du dernier sondage en date !


On note un nombre de réponses similaire à celui du précédent sondage : ce blog'note a donc enfin atteint un niveau de liste de diffusion discrétionnaire. Ceci dit, on constate, fait important, que ce lectorat bicéphale semble particulièrement attaché à cette lecture. Nous redoublerons d'effort à l'avenir !

Et, pour vous servir, le prochain sondage portera sur une question de fréquence.